symboles

Degrés d'inconscience et d'ignorance
Degrés d'inconscience et d'ignorance
La traversée
La traversée
Le noyau
Le noyau
Retable de l'Univers (fermé)
Retable de l'Univers (fermé)
Retable de l'Univers (Ouvert
Retable de l'Univers (Ouvert
Inclinaison et assuétude
Inclinaison et assuétude
Mutation des degrés de l'être 1
Mutation des degrés de l'être 1
Mutation des degrés de l'être 2
Mutation des degrés de l'être 2
Mutation des degrés de l'être 3
Mutation des degrés de l'être 3
Dualité d'une Possibilité de Symbiose
Dualité d'une Possibilité de Symbiose
Dualité d'une Possibilité de Symbiose
Dualité d'une Possibilité de Symbiose
Dualité d'une Possibilité de Symbiose
Dualité d'une Possibilité de Symbiose
Passage au corps subtil
Passage au corps subtil
Dualité d'une possibilité de symbiose
Dualité d'une possibilité de symbiose
La Tempérence
La Tempérence
Le bouc émissaire
Le bouc émissaire
Animus anima
Animus anima
Voir
Voir
Le poids
Le poids
Transport d'âme
Transport d'âme
Do not drop
Do not drop
Les trois grâces
Les trois grâces
Les trois grâces
Les trois grâces
Marie
Marie
Virtuelle ?
Virtuelle ?
Communication
Communication
Niqab polonais
Niqab polonais
Christement à l'envers
Christement à l'envers
Méditation positive
Méditation positive
Dieu éole
Dieu éole

Symbole récurent : Le trois, le triangle.

Depuis le chaos primitif, depuis la division des êtres en de multiples êtres, la tentation serait la réunion, la réunification : le « deux ».
Le moteur de cette tentation : l’amour.
Le « deux », par exemple, dans l’art sacré, est évoqué par des stèles de marbre sciées en deux et mises côtes à côtes de façon à ce que les lignes du marbre ne fassent plus qu’une, que le dessin de l’un ne soit plus que la symétrie de l’autre ; ou bien ces vitraux juxtaposés qui sont, eux aussi, leur propre réplique en miroir. J’ai l’impression que ces figures se suffisent à elles-mêmes et qu’elles voudraient nous faire croire qu’elles n’ont besoin de rien d’autre pour exister. Elles attirent mon attention sur la stabilité certes, mais aussi, le contentement, la disparition du « un » initial, de son tempérament, de ses particularités, de ses richesses. Elles m’évoquent le mélange, la similitude, l’appropriation, la fusion, l’annihilation de l’un par l’autre, le manque d’ouverture, le manque de promesse, l’enfermement, la mort.

En voulant à tout prix sortir du « deux », j’ai tout d’abord cherché le hors champ du tableau, ce qui pouvait aller au-delà de, ce qui sortait du cadre. J’en suis vite arrivée au triangle, il est devenu la figure basique de mon travail. Je le manipule pour signifier ma vision, je l’utilise pour étudier les autres possibilités, physiques, philosophiques, psychologiques, sociologiques que j’ai envie de m’offrir.

Le « trois » révèle la possibilité, l’ouverture, l’action, la direction, la force, l’élévation, la création. Le « trois », c’est aussi celui qui regarde, analyse, synthétise.

Bien que le « deux » semble irrémédiable, je lutte pour y échapper. Je tente dans la création du « trois », de tendre un fil au delà de. Un but peut–être inaccessible, mais qu’importe, je ne me résigne pas, l’essentiel est d’être sur la route, celle sur laquelle les incitations, les recherches et les découvertes sont nombreuses pour toujours avancer, se remplir, se vider, avancer, se remplir…